En juillet 2021, le Comité du livre devient la 96è fédération du Secours populaire français.
L'action du Comité s'oriente dans trois directions. Tout d'abord la collecte d'argent, clef de toutes les actions d'envergure, ensuite l'assistance juridique avec la participation de très nombreux avocats, dont maîtres Léo Matarasso, Roland Weil, Joe Nordmann et même Roland Dumas. Enfin en organisant un grand nombre de réunions à travers toute la région parisienne et beaucoup d'autres dans les entreprises et dans le pays, celui-ci popularise leur action et évite qu'ils ne sombrent dans l'anonymat de leurs cellules. Jean Gay, principal responsable de toute l'action menée à l'époque, expliquait les différents processus d'intervention : envois de télégrammes auprès des pouvoirs publics, alerte auprès des élus, organisation de délégations pour la remise des signatures recueillies et motions des entreprises au ministère de la Justice. Une ordonnance de non-lieu du tribunal militaire de Paris consacrait le compromis suivant : libérés, ils allaient effectuer leur service militaire dans les troupes coloniales qui n'étaient pas intégrées à l'OTAN et échappaient au commandement de Speidel. C'était sans précédent dans les annales de la justice militaire.
Le Comité du livre était né.
L'adhésion au Secours populaire français s'ensuivra tout naturellement. Et, au fil du temps, le Comité du livre deviendra le Comité du livre et du papier-carton puis le Comité du livre, de la presse et de la communication.